22 août 2011

La fin des vacances.

Comme toujours, les mots en bleu sont cliquables.
En cette fin Août, il fait encore très beau et les températures sont caniculaires. Le véritable été vient enfin d'arriver.
Nous décidons donc de descendre quelques jours dans le Sud, avant de reprendre le chemin du boulot.
L’hôtel est réservé pour trois nuits, et, en cette magnifique matinée du 
18 Août 
nous chargeons le coffre de la voiture avec une valise bien remplie, un sac plastique contenant nos sandales, et notre splendide  parasol bleu camaïeu, moucheté de blanc dégradé et ombré. Olé !!!
Je fixe l'attache remorque, puis, l'attelage porte vélos et enfin les vélos. Ma Maman est descendue de son perchoir pour assister à notre départ.
Après nous avoir prodigué plein de mises en gardes et autres excellents conseils du genre :
- Attention, il va y avoir beaucoup de circulation aujourd'hui.  
- verrouillez bien vos portières quand vous êtes dedans, au feux rouges, ils y en a qui peuvent monter dans votre voiture pour vous agresser.
- Surtout, soyez prudents.
- Ne vas pas trop vite.
- Fais attention au radars.
- Vas pas te faire sucrer ton permis.
- Sois Prudent (encore)
Et  avoir refait le check-list.
- Tu as bien pris tes gouttes pour les yeux ?
- Vous avez rien oublié ?
- Vous avez bien tout ?
- Les vélos sont bien attachés, au moins... Vous ne risquez pas de les perdre en cours de route ?
- Etc. etc...
Nous pouvons enfin partir.
Pas vraiment de circulation sur l'A75 dans notre sens.
Dans l'autre sens, par contre, le trafique est plus dense.
En traversant la Lozère, nous essuyons quelques gouttes de pluie, mais rien de bien méchant.
Juste avant Millau, nous nous arrêterons sur l'aire de l'Aveyron pour avaler les sandwichs aux oeufs que Lucie a préparés, puis nous reprenons la route.
Vers 15h00, nous arrivons à l'hôtel Patio Del Sol, à St. Jean de Védas dans l'Hérault.
Après avoir défait notre bagage, et remisé nos vélos dans une salle sécurisée, nous mettons nos maillots de bain, attrapons nos serviettes et allons relaxer sur les chaises longues disposées au bord de la piscine de l'hôtel.
Un petit drink, avec ça ? 
Bien volontiers !
Haaaaaaa !!!! Le pied. Ça aussi, ça sent la journée être tu ben à plein nez.


Nous profitons du soleil et de la chaleur jusque vers 18h30, allant nous saucer de temps à autre, puis nous allons nous doucher et nous préparer pour le souper. Cet hôtel, c'est le paradis. Il est situé dans un grand parc arboré. Les menus sont d'un excellent rapport qualité prix. Ce soir nous prenons notre repas dans une petite salle ouverte en bordure de  piscine.

Vers 22h30, nous regagnons notre chambre et comme il fait très chaud nous dormons la fenêtre ouverte.
Là, par contre, c'est pas comme à l'hôtel à Biarritz, nous n'entendons pas un bruit de la nuit, hormis le chant des cigales.

 19 Août
Tout d'abord, je me permets de me souhaiter un bon anniversaire... Merci ! Y a pas de quoi.
Après avoir petit déjeuné, vers 9h00, nous chargeons les vélos sur le rack et roulons en direction de Palavas les Flots. Nous garons la MZR3 sur un immense parking encore presque vide, en bord de mer. Nous enfourchons nos montures et commençons notre périple cyclotouristique. 
Les pistes cyclables de l'Hérault sont très agréables et ne demandent pas une condition physique exceptionnelle comme c'est le cas dans notre bonne vielle Auvergne.
Nous suivons la piste jusqu'à Carnon, où nous contournons la marina,


nous,empruntons la piste qui longe les plages,

et après quelques km. nous arrivons à la Grande-Motte où nous achetons deux sandwichs jambon beurre fromage, que nous avalons tranquillement assis sur le banc de pierre d'une grande place arborée, à quelques dizaines de mètres de l'allée commerçante qui mène à la plage. Une fois nos sandwichs engloutis, Lucie va se chercher une glace en cornet et moi une grosse sluch à la framboise. Nous allons les déguster sur un banc en bordure de plage, puis, reprenons nos vélos et entamons le trajet inverse pour nous rendre à la voiture.




Lorsque nous arrivons au stationnement, ce dernier, s'est considérablement rempli. nous fixons nos vélos sur le rack, prenons nos serviettes, notre fabuleux parasol bleu camaïeu, moucheté de blanc dégradé et ombré, et filons vers la plages à une centaine de mètres de là.
Alors que nous sommes presque arrivés à la plage, le cellulaire de Lucie se met à sonner. C'est Eléna, une de ses collègues de travail. Là, je sais pour l'avoir déjà testé, que quand Eléna, l'appelle, c'est parti pour un  minimum de 45 minutes. J'étends ma serviette sur le sable,  aide Lucie  à étaler la sienne, qui, avec son phone en main essaie de tout faire mais n'arrive strictement à rien, je plante notre splendide parasol bleu camaïeu, moucheté de blanc dégradé et ombré, quitte mon tee-shirt et vais me balancer à la flotte. On dirait de la soupe, tellement elle est chaude. Au bout d'une demie-heure, à contre cœur,  je me résigne à sortir de l'eau pour aller retrouver ma blonde qui n'a toujours pas lâché son téléphone.
Je m’étends sur ma serviette et une dizaine de minutes plus tard, Lucie raccroche enfin.
Tous deux nous allons nous tremper un long et agréable moment dans la "grande bleue", puis, bronzette (pour Lucie, moi, c'est pas mon truc et je reste sous l'écoeurant  parasol bleu camaïeu, moucheté de blanc dégradé et ombré).
Vers 16h30, nous retournons au stationnement qui entre temps a encore fini de se remplir. Il y a maintenant des voitures garées en plein milieu des allées, ce qui interdit à la plupart des véhicules correctement stationnés, de sortir. Par chance, nous ne sommes pas trop bloqués et, après quelques savantes manœuvres, sous la direction gestuelle d'une Lucie plus qu'inquiète, j'arrive à m'extirper de mon emplacement. Lucie réintègre la voiture et après un bon quart d'heure d'un slalom chirurgical entre des centaines de voitures disposées de façon totalement anarchique, nous sortons du parking. Environ 1h00  et quelques bouchons plus tard, nous voici de retour à l'hôtel. Nous passons sous la douche et allons en terrasse prendre un verre en attendant l'heure du souper.
Ce soir, les tables sont dressées dehors, en bordure de piscine. Nous passons une soirée des plus agréables et vers 23h00, nous regagnons notre chambre.


















20 Août
Ce matin, vélo encore...
Lorsque nous quittons l'hôtel, vers 9h30, nous décidons d'aller nous stationner à Carnon, et de là, rayonner en vélo. Sauf que, c'est samedi et c'est une journée classée noire pour les retours de vacances. La circulation, est  déjà trés dense et lorsque nous prenons la route de Carnon, nous tombons sur de gros ralentissements et finissons pris dans un bouchon. Comme ça ne nous tente ni l'un ni l'autre de passer une partie de la matinée,  coincés dans la circulation, je fais demi-tour et nous allons nous stationner dans un petit village pas très loin de notre position, Villeneuve-lès-Maguelone. En plus, un tronçon de piste cyclable passe dans ce charmant petit village. Il fait déjà très chaud, environ 27C° et pas un brin d'air. On s'engage sur la piste et on se dirige vers Palavas. Proche de Palavas, on prend la direction de Lattes. En arrivant, on tombe sur une parade de chars, tirés par des tracteurs, où ont pris place, des gens en costumes d'époque.

Vers La place du marché, nous entrons dans une boulangerie et nous achetons des "pan bagnat"  (sandwich niçois avec des crudités du thon de l'huile d'olive et de la mayo) et allons les déguster sur un banc à l'abri du soleil. Il est 12h30 quand nous prenons le chemin du retour.
Sur les petites vidéos qui suivent, vous pourrez apprécier à quel point les pistes cyclables du Sud de la France sont agréables et pittoresques.



Dans la vidéo qui suit, quand Lucie tend son bras gauche, on ne distingue pas forcement très bien ce que sont ces oiseaux plantés au loin dans l'eau, en fait, c'est une colonie de flamands roses.



Vu la chaleur, la circulation et les embouteillages, on se dit qu'on a pas envie de passer des heures dans la voiture pour accéder à la plage, pas plus que de galérer à trouver un stationnement. On décide de prendre le chemin de l'hôtel et d'aller s'éffoirer sur les chaises longues au bord de la piscine, en sirotant un drink. Vers 14h00, nous sommes rendus. Il reste juste deux chaises longues. Parfait. Nous nous installons. Lucie va récupérer des parasols (bien moins beau que le notre, mais ça fait la job pareil) et nous passons l'après-midi entre les chaises longues et la piscine. L'ennui avec cet hôtel, c'est qu'on s'y sent tellement bien, qu'on a plus envie d'en sortir, même pour profiter de la mer. Dans le courant de l'après-midi, plein de monde arrive car ce soir, le Patio Del Sol accueille un mariage et un anniversaire. Vers 18h45, nous abandonnons nos chaises longues et allons nous apprêter pour le souper. Pour 15.00 € chaque, nous avons droit à un succulent souper trois services, un demi litre de rosé de pays, moyennant 3.50 € supplémentaires et nous terminons par un café et une petite eau de vie de poire pour moi. Vers 22h30, nous allons au lit et malgré les 2 fêtes en cours, nous n'entendrons aucun bruit (il faut dire que notre chambre est située au bout et à l'arrière de l'aile Est de l'hôtel.

21 Août
Ça y est, c'est la fin. après le p'tit dèj. nous allons boucler notre valise, régler notre facture, charger nos vélos. Le Gérant de l'hôtel remarque que Lucie a un petit accent pas bien de chez nous et nous apprend qu'il a passé les trois plus formidables années de sa vie à Québec où il travaillait dans l'hôtellerie. Il fait encore un temps magnifique. Le trajet de retour se passe bien mais, la circulation est quand même assez intense. Vers 13h00, nous sommes dans la cour de notre immeuble et ma mère, qui vient de passer à table avec la voisine et une autre dame, nous invite à manger. Ça tombe bien, on commençait à avoir un p'tit creux. On sort de table vers 15h30, on rentre chez nous défaire les valises. Il fait une chaleur à crever. Demain, c'est la reprise pour Lucie. Moi, ce sera la semaine prochaine. Les vacances, ça devrait jamais s’arrêter.

17 août 2011

29/07 au 14/08/2011 - Visite de Paul et Diane

 Nous sommes le 14 Août, il est 10h30, Le ciel qui était bleu ce matin s'est progressivement ennuagé. Vers 8h00, nous avons reconduit Diane et Paul à la gare de Clermont. C'est eux qui, après un mois de Juillet carrément pourri,  nous avaient apporté le soleil, et aujourd'hui, ils sont repartis avec lui. Ces presque 17 jours passés en leur compagnie ont filé à une vitesse incroyable. C'est toujours comme ça lorsque nous avons de la belle visite du Québec, on le sait pourtant, mais on n'arrive pas à s'y habituer.
Heureusement, il nous reste quelques belles photos et de merveilleux souvenirs plein la tête que nous allons vous faire partager dans les lignes qui suivent.

L'Arrivée
Avec du retard, pas mal de retard, même, puisque l'avion de nos voyageurs a été retardé de plusieurs heures. On les attendait entre 16h00 et 17h00 en gare de Clermont, ce 29 Juillet, et c'est finalement aux alentours de 22h30 qu'ils sont arrivés.
Inutile de dire qu'ils étaient pas mal fatigués par leur voyage. après une douche salvatrice, ils ont été direct au lit.

30 Juillet
Après une nuit réparatrice, et une petite collation, nous démarrons pour nos invités, le programme touristique, qu'avec Lucie, nous commençons à pas trop mal maîtriser.
Tout d'abord, Clermont-Ferrand centre ville avec sa place de Jaude, la visite de sa cathédrale et de ses vieux quartiers. On s'arrête au marché St. Pierre pour manger un panini kébab frites. le soleil est au rendez-vous, c'est le début des vacances tout le monde est heureux, c'est le gros fun noir.Vers 17h30, j'embarque Paul avec moi, on va chez Rémi, un collègue de travail, à quelques 30 km. de là pour chercher de l'eau de vie de poire. Rémi nous accueille en nous faisant goûter un petit rosé du sud dont il vient de récupérer une trentaine de litres, puis nous emmène dans son hangar pour nous montrer le dernier tracteur qu'il a acquis. Il collectionne les tracteurs (entre autres) et en a environ une quinzaine qu'il retape à temps perdu.

31 Juillet
Le soleil est encore là ce matin, tant mieux, ça fait du bien après les presque 30 jours que nous venons de  passer sous une pluie quasi incessante et une température de fin d'Automne.
Aujourd'hui, on va commencer à muscler les mollets, les cuisses et les fesses de nos visiteurs.
Prêt pour l’ascension du Sancy ?
Oui ? Alors c'est parti.
Nous nous rendons à Super Besse, pour prendre le téléphérique pour le Puy de la Perdrix (on est pas des barbares, on va quand même pas les faire partir de la vallée de Chaudefour).

En redescendant du Sancy, arrêt obligatoire dans la petite cité médiévale de Besse en Chandesse où nous mangeons un bout, les ballades en altitude, ça ouvre l’appétit.

Nous reprenons la voiture pour une petite visite du Mont Dore en passant par le lac Chambon et le col de la Croix Morand. Là, j'achète quelques saucisses sèches pour faire goûter à nos invités, Paul , lui, s'achète un chapeau imperméable. Puis, c'est déjà l'heure de redescendre, ma Mère nous attend pour le souper. Nous quittons le Mont Dore en direction des roches Tuilière et Sanadoire. En cours de route, Paul nous fait part d'une envie naturelle qui l'asticote depuis un certain temps, mais qui peut encore, selon lui, être contenue jusqu'à notre arrivée à Chamalières. Rempli de compassion à son égard, en sortie de virage, j'avise un décrochement sur le bord de la route et m'y engage promptement. Paul sort de la voiture et se dirige vers le seul endroit intime et discret capable de l'accueillir , le cul-de-sac situé en face du nez de la voiture, à environ 5 mètres de là. Là, il essaie de se soulager, mais ça, c'est pas facile quand on a la vessie un tantinet timide, qu'on se sait observé par sa blonde, la soeur de sa blonde et le chum  de cette dernière qui attendent avec impatience le moment de repartir, et qu'en plus on est jambes nues dans une gerbe d'orties des plus urticantes. Finalement, après plusieurs minutes de tortures morale et physique, Paul réintègre la voiture en se grattant les mollets, certes, mais néanmoins soulagé.

Après avoir engloutis les tomates farcies de ma Maman, nous allons nous coucher. demain, on a de la route à faire, environ 570 km.

01 Août
Vers 08h30, départ. On s’arrête à la pompe pour compléter le plein, puis on prend l'A89 qui nous amènera à Biarritz.Vers 13h00 on s’arrête dans un McDo puis, vers 16h00, on prend possession de nos chambres à Biarritz. l’hôtel n'a pas de parking et c'est un véritable calvaire pour trouver un stationnement dans la rue. Finalement, grâce au personnel de l'hôtel, je trouve une place proche. La voiture ne bougera pas durant tout notre séjour dans le Pyrénées Atlantiques. Après s'être installés, nous visitons la ville. Vers 18h00, nous prenons un apéro dans un petit bar à tapas que nous avions découvert, Lucie et moi lors d'un précédant séjour Biarrot.



    
Il est déjà tard et nous nous mettons en quête d'un restaurant. La plupart de ceux situés en bordure d'océan sont complets. Nous nous rabattons sur une brasserie proche du centre ville. Seul, Paul trouvera le repas de son goût. Diane et Lucie on droit a des dos de colin cuits au beurre, donc assez gras et moi à des filets de rouget  presque crus.
Vers 22h30, nous rejoignons notre hôtel, quand même bien fatigués par le trajet.
A Biarritz, y fait chaud en criss et l'hôtel a pas de clim. Pas le choix que de dormir la fenêtre ouverte. En période estivale, Biarritz, c'est une ville de fêtards, et vers 1h00 du matin, ça commence à sortir des bars, complètement bourré et à chanter à tue tête dans la rue. Une personne du voisinage de notre hôtel, fait remarquer l'heure tardive à un  groupe de noctambules et les prie aimablement de fermer leurs gueules.
Il s'entend dire que c'est les vacances et que pendant les vacances, tout le monde fait la fête et que personne ne dort. Puis le groupe s'éloigne en chantant ou plutôt en hurlant des choses totalement incompréhensibles.
On a pas vraiment bien dormi.

02 Août
Ce matin nous continuons notre visite de Biarritz.





Vers midi, une légère collation à proximité du phare, proche des quatiers huppés, puis nous retournons à l'hôtel nous équiper pour la plage.
La plage de Biarritz, à cette période de l'année, y a pas grand place. On arrive quand même à trouver 2 mètres carrés pour poser nos serviettes et parasols. Ça faisait pas une demie heure qu'on était éffoirés sur le sable, que le temps se met à changer radicalement. De gros nuages noirs commencent à s’amonceler en bordure du littoral.  Le vent se lève et dans les hauts parleurs de la plage, les surveillants nous demandent de plier nos parasols et nous disent qu'un orage accompagné de violentes rafales de vent  se dirige dans notre direction. Apparemment, ça ne provoque pas la panique générale. Quelques personnes, dont nous faisons partie, plient et s'en vont, mais l'immense majorité ne bouge pas. Nous retournons à l'hôtel poser nos accessoires de plage puis nous retournons nous promener en ville jusqu'à l'heure du souper. Finalement, l'orage passera au large et on aura pas une goutte de pluie. Nous mangeons dans un restaurant situé sur une grande place face à l'océan et la qualité des plats n'a rien à voir avec notre souper de la veille. Bref, on se régale.
En sortant de table, on flâne un peu dans le centre ville puis on va se coucher.
Il fait toujours très chaud, donc, on est encore obligé de dormir la fenêtre ouverte. malgré le passage de gens pas du tout discret sous les fenêtres.
Je réussi tant bien que mal à m'endormir vers les 1h00, mais vers 3h30, tout le quartier est réveillé par une bande de joyeux fêtards qui chantent (ou plutôt qui gueulent) en remontant la rue puis redescendent en chantant de plus belle une chanson du style "Ha les enculés, ha les enculés, ha les en les en les enculés !!!" chanson qui semble avoir fortement marqué et impressionné Paul, qui d'ailleurs, j'en suis sûr, se fera un plaisir de vous l’interpréter à son retour au Québec.
On réussi quand même à se rendormir et à terminer notre nuit dans un calme relatif.

03 Août
Comme on a pas mal fait le tour de Biarritz, ce matin, on prend le bus et on se dirige vers St. Jean de Luz, à quelques 20 km. au Sud. Là on prend un bus pour Hendaye, la ville collée sur la frontière espagnole à 10 km. plus au Sud. On descend au mauvais arrêt et après une bonne demie heure d'attente, on reprend le bus en sens inverse.
A Hendaye, on se dirige à pieds vers le port et on embarque dans le bateau navette qui nous emmène à Fontarabie, Espagne (Hondarribia en Basque,  c'est le nom officiel) .




 Quand on débarque, il est environ 11h00. On visite la petite ville, du reste toute à fait charmante et on regarde les différents menus proposés par les restaurants.





Les menus sont en espagnol (forcément, on est en Espagne), alors, on a quelques difficultés à tout capter mais, bon, on arrive à trouver un resto sympa avec une terrasse ombragée où le menu est multilingue.
On s'installe et on commande. Diane, Lucie et Paul optent pour une salade composée, moi, pour une assiette de beignets de calmars. En fin de repas, avec Paul on prend un digestif local, une liqueur jaune à base de fruits, assez sucrée et pas spécialement forte, mais très fraîche et agréable.

Quand on est bien, le temps passe vite. c'est déjà l'heure de se diriger vers la navette et de regagner la France.




Il fait beau, il fait chaud et on décide de longer la superbe plage d'Hendaye, les pieds dans l'eau.
Nous nous rendons à l'arrêt du bus. Après une courte attente, nous roulons en direction de St. Jean de Luz où nous avons un tranfert. Arrivés à destination, nous consultons les horaires  pour le retour, et voyant que le dernier départ pour Biarritz est à 19h30, nous en profitons pour boire un verre et visiter les  alentours.
Les rues du centre ville de St. Jean de Luz sont, comme la majorité des villes balnéaires, bordées de commerces à touristes et remplies de monde. Nous nous dirigeons vers la plage qui est encore plus fréquentée que celle de Biarritz.






Nous retournons à l’arrêt de bus. Une demie heure plus tard, le bus est là. Après un trajet d'environ 40 minutes, nous retrouvons Biarritz pour notre dernière soirée. nous allons souper dans le restaurant à côté de celui où nous étions la veille, par contre, pas de place en terrasse, pas grave, les plats sont bons. En remontant vers notre hôtel nous passons par une place où il y a un marché nocturne. Nous en faisons brièvement le tour avant de regagner nos chambres. Demain, nous quittons l'Atlantique pour la Méditerranée, environ 555 km.jusqu'à Baillargues où se trouve notre hôtel. Cette nuit, malgré la fenêtre ouverte, nous dormirons bien, pour une fois, pas de bruit.


04 Août
Nous réglons nos chambres, chargeons la voiture et après avoir fait le plein, nous prenons la direction de l'A64 jusque vers Toulouse, puis l'A61 jusqu'aux abords de Narbonne et enfin l'A9 jusqu'à Vendargues, à quelques km. de notre destination finale.
Vers 15h00 nous déchargeons nos bagages dans nos chambres à Baillargues, prenons parasols, serviettes et filons à la plage entre Carnon et la Grande Motte. A cette heure ci, grosse galère pour trouver un stationnement. Après 45 minutes la M3 est garée et nous sommes sur la plage ou règne un vent à décorner les vaches, mais ça ne nous empêche pas d'aller nous baigner. Vers 17h00 nous plions le matériel et nous nous dirigeons vers la Grande Motte pour nous restaurer.







Être tu ben III (l'invasion du prof d'anglais)
Le restaurant Caribean, sur la marina de la Grande Motte est le passage obligatoire des Québécois qui viennent nous rendre visite. La série a été inaugurée par Jacinthe en Août 2009, le deuxième épisode quant à lui, fut écrit par Doris, Rachel, Yvon et Ulric en Août 2010. Le quatrième volet mettra peut être en scène Chantal, Mélissa, Denis et Francis en  Août 2012... A suivre.


05 Août
Ce matin, y fait beau, le vent est tombé. Après le tit dèj, on part à la plage. On arrive dans les premiers donc, pour l'emplacement, on a que l'embarras du choix. De toutes façons, les plages entre Palavas les Flots et la Grande Motte ne sont pas les plus encombrées de France, bien moins surpeuplées que les plages des Pyrénées Atlantiques et en plus, ce sont de très belles plages.


Vers 15h00, retour à l'hôtel, on prend une douche pour enlever sable et sel et on file place de la Comédie à Montpellier où on doit retrouver Yoan et Kévin pour se faire un resto. Aujourd'hui, c'est les 22 ans de Yoan.
C'est également les estivales de Montpellier. La Place de la Comédie et ses abords sont envahis de kiosques  qui vendent toutes sortes de bébelles, de la bouffe et du vin. nous retrouvons Yoan et Kévin devant la fontaine des trois Grâces.
On se promène un peu dans Montpellier tout en regardant les menus affichés aux terrasses des restaurants. Nous finissons par tomber d'accord pour "le Carré" situé dans un quartier pittoresque du vieux centre ville.




 Le repas est excellent, le service rapide. Tout va très bien jusqu'au moment de régler l'addition. Le pauvre garçon, seul pour assurer le service d'une terrasse qui s'est complètement remplie en peu de temps, n'arrive plus à fournir, et nous attendons une bonne demie heure, voire trois quarts d'heure avant de pouvoir régler. Entre temps, nous perdons Kévin qui part dans un bar proche, retrouver des copines qui lui ont téléphoné. Yoan restera avec nous toute la soirée.
Après avoir quitté le restaurant, on va se balader dans le centre ville qui est extrêmement  animé, il commence même à y avoir de la viande saoule, du faît d'un immense stand qui vend du vin. Les gens qui achètent des bouteilles se voient offrir des coupes (en plastique), se font déboucher leur(s) bouteille(s) et boivent leur vin tout en déambulant au milieux des stands.


Vers minuit, nous ramenons Yoan à Jacou et nous rentrons à l'hôtel. Demain, nous nous levons de bonne heure, nous allons visiter Aigues-Mortes. Kévin devrait venir avec nous, mais comme il est parti retrouver ses copines...
S'il ne vient  pas pour cause de panne de réveil, Yoan nous laisse entendre qu'il pourrait éventuellement prendre sa place, mais je n'y crois pas d'avantage.

06 Août
Après le p'tit dèj, vers 8h30 je compose le n° du cellulaire à Kévin...
Au bout de quelques sonneries, je tombe sur sa boîte vocale.
J'en étais sûr.
C'est donc tous les quatre que nous partons vers les remparts d'Aigues-Mortes.
Le ciel est plutôt couvert, mais la pluie ne menace pas. Il fait au alentours de 25 C°, des conditions au top pour la visite (faire le tour des remparts sous un soleil de plomb, c'est un avant goût de l'enfer).




 Visite de l'église Notre Dame des Sablons où St. Louis et ses chevaliers se seraient agenouillés avant leur départ pour les VII ème et VIII ème croisades.


Puis une petite pause casse croûte sur la place Saint Louis.


Après le déjeuner, on reprend la route en direction de Arles pour la visite des arènes romaines et du centre ville. Tout en marchant, j'en profite pour téléphoner à Kévin. il m’apprend qu'il est rentré vers 3h00 et s'ést réveillé vers midi, quant à Yoan il venait juste de se lever.
Proche des arènes, dans un petit magasin de souvenirs, je me dégote un chapeau camarguais qui me fait plutôt bien (jugez par vous-même, on croirait presque Indiana Jones... Non ? Bon... laissez tomber).
 





 Après les arènes, une petite pause au café Van Gogh.

Puis, Direction Palavas les flots pour le souper.
On se promène aux abords du port qui comme toujours en cette saison, est très animé.
Après avoir lu plusieurs menus nous nous installons à la terrasse de chez Léo, que Paul avait repéré comme étant possiblement un restaurant qui avait ben de l"allure.
Ce sera le Flop (avec un grand F) gastronomique des vacances.
Les moules marinières de Diane et Lucie et mes moules à la Sétoise étaient pas si pires (quoi-que...), mais la pièce de boeuf  de Paul était en faît une copieuse tranche de nerfs avec un tout petit peu de viande autour.
Bref, pas un grand souvenir.
 Après souper, nous allons faire un tour au Luna-Park de Palavas. On fait le tour des attractions et on décide de s'accorder quelques frayeurs dans le train fantôme. C'est notre voiture qui part la première. Lucie hurle à tous les changements de direction qui sont rapides et à angles droits. Je dois souligner qu'elle n'est pas plus impressionnée que ça par les squelettes, fantômes et autre araignées et bibites démoniaques. Diane, quant à elle à été terrorisée par le mort vivant à la scie à chaîne qui courait après sa voiture.
Retour à l'hôtel pour notre dernière nuit médittéranéene. 


07 Août

Après le petit déjeuner, on va finir de boucler nos valises on passe à la réception de l'hôtel pour régler et on prend la route de Jacou pour dire salut à Kévin et Yoan.
Après quelques kilomètres, la pluie commence à tomber et en arrivant vers le Pas de l'Escalette, c'est le déluge. La pluie  va en diminuant lorsque nous débouchons sur le plateau du Larzac.
Nous ne passerons pas sur le viaduc de Millau, mais par l'ancienne route et nous nous arrêterons au bélvédaire pour admirer le panorama offert par les grandes Causses et la vallée abritant la ville de Millau dans laquelle nous déjeunerons.


Plus nous remontons au Nord, en direction de Clermont, plus le soleil se fait présent.
A la sortie des virages de Coudes, se dresse la tour de Montpeyroux. Nous y faisons une halte avant de regagner l'appartement à quelques 30 km. de là.



   Nous soupons chez ma Mère qui nous a préparé un succulent repas, comme à son habitude.
En rentrant chez nous, j'ai un avis de passage du facteur, un colis a été présenté durant notre absence, demain, je passerai le récupérer à la poste, je pense savoir de quoi il s'agit.

08 Août
Après avoir avalé notre café et s'être rempli la panse, nous embarquons tous les quatre dans la M3, direction la poste. Je file au guichet où je récupère mon colis. Je ne m'étais pas trompé, c'est bien le minime que j'avais commandé pour Lucie. De retour à la voiture je lui donne le paquet.
- Mais qu'est ce que c'est, me dit-elle ?
- Tu n'as qu'à regarder sur le paquet, c'est écrit dessus, lui affirmais-je.
Après un court instant à tourner frénétiquement le colis entre ses mains, et avec un agacement non dissimulé, elle lâcha :
- Je ne vois rien !
- Donne le paquet à Paul lui rétorquais-je, je suis sûr que lui va trouver.
Elle s’exécuta.
A son tour Paul observa le paquet sous tous les angles et fini par dire :
- Minime, ça veut dire minimoi, c'est un minitoi, Lucie.
- Non, dis-moi pas que tu m'as fait faire un minimoi me lança-t-elle avec un regard foudroyant.
- Ça veut dire que c'est une statuette de moi ? Reprit-elle, presque furieuse.
Petite parenthèse.
Il y a environ 2 mois, j'ai eu l'opportunité, via Groupon (cliquez le lien, ça vaut le coup), un site d'achat de toutes sortes de produits à des prix allant jusqu'à 60% de rabais (très intéressant et maintenant disponible au Québec) de pouvoir faire réaliser une statuette personnalisée au prix de 29.00 € au lieu de 89.00€. J'ai donc trouvé un prétexte pour faire 4 clichés photos de la tête de ma blonde, un de face, profils droit et gauche et un de dos. Via email, j'ai fait passer ces clichés à la compagnie Minime (cliquez sur le lien pour voir de quoi il s'agit) afin qu'elle réalise sur mesure une statuette à son éffigie. Malheureusement le résultat final est loin de l'effet escompté.
Fin de la parenthèse.
Quand elle a ouvert le paquet, elle était en tabarnak et elle m'a dit que si je n'étais pas en train de conduire, elle me balancerait son minielle à la tête.
Voici donc une photo de l'objet. Bon, c'est vrai que c'est pas très ressemblant, mais comme dit Paul, c'est caricatural, et en cherchant bien, on arrive même à trouver un petit quelque chose...
L'après midi, on reste tranquille. on se promène dans Royat. le soleil est encore présent... Le pied.
Le soir, souper chez nous, on invite ma Mère.
Quand elle à vu le minime, elle est partie dans un fou rire totalement incontrôlable, et vu qu'elle a un rire communicatif, tout le monde à suivi, on s'est marré presque à se pisser dessus. ça restera malgré tout un bon souvenir.

09 Août
Bon, on attaque les volcans. Au programme du jour, l’ascension du Pariou.
On stationne la voiture dans l'ancien camp militaire de la Fontaine du Berger et après environ 2 km. de marche dans de charmants petits sentiers arborés, nous débouchons sur la plaine entre Pariou et Puy de Dôme.
Pour ne pas déroger à la tradition, les filles ont envie de pisser, nous descendons donc vers le golf d'Orcines, à quelques encablures de là, où elle pourrons se vider avant l'ascension.
A peine avons nous repris le chemin du Pariou, que j'aperçois un superbe chevalier bagué, encore appelé coulmele ou encore lépiote élevée, un champignon quoi.

Diane à un sac plastique dans son pack sac, je le lui prends  et y mets ma précieuse découverte. tout le long de l’ascension, je laisserai fureter mon regard dans toutes les directions, espérant en trouver d'autres, sans succès.
Au pied du Pariou, nous prenons une pause avant de gravir les quelques 540 marches qui nous mèneront à son sommet.
Une fois la haut, il y a un vent terrible et frais qui relègue le Mistral de notre première journée de plage en Méditerranée  au stade de délicate brise d'été. Les filles et moi même, on a été prévoyant. on avait tous une "petite laine"dans nos sacs, au cas où... Paul a joué au vrai touriste Québécois, Tee-shirt et short, rien de plus. Il a pas voulu l'avouer, mais je suis certain qu'il a eu froid, ne serait-ce qu'un tantinet. On descend dans le cratère en espérant, pour un instant se mettre à l'abri du vent.







On ressort du trou. Le vent ne s'est pas calmé et nous commençons à faire le tour du cratère. Au point le plus haut de celui-ci se trouve un énorme bosquet de buissons et c'est au tour de Paul d'avoir une envie pressante.
Vu les très fortes rafales régnant en ces lieux, mais également le nombre élevé de touristes (qui eux avaient prévu une petite laine), pas question de pisser n'importe où, sous risque, non seulement de se retrouver complètement trempé, mais également d"arroser les autres et éventuellement, se voir accusé d'attentat à la pudeur. Il fait donc la seul chose sensée dans une telle situation, il s'enfonce péniblement dans les buissons extrêmement serrés afin d"assouvir son envie. Après quelques minutes, il réapparaît  soulagé et nous commençons la descente. Comme l'après midi est encore jeune, nous décidons d'aller voir les grottes du Puy de Clerzioux, voisin. Nous prenons le petit sentier qui chemine entre le Clerzioux et le Petit Suchet et après 10 ou 15 minutes, nous commençons à grimper en direction des grottes. Il n'y a pas de sentier défini en tant que tel et ça grimpe presque à pique. En jetant un regard derrière moi, à quelques dizaines de mètres en contrebas, j'aperçois un superbe chevalier bagué. je redescends précipitamment pour le cueillir.




Nous prenons le chemin du retour car il commence à se faire tard. on trouvera encore quelques chevaliers, suffisamment pour faire goûter à tout le monde pour le souper.

10 Août
Beau ciel bleu. On attaque le Puy de Dôme par le chemin des muletiers.
Lorsque nous arrivons vers midi il y a des voitures garées tout le long de la route, des deux côtés. Bien sûr, pas de place dans le petit parking. on passe donc le col de Ceyssat et on se stationne un peu plus bas.
C'est la première fois que je vois autant de voitures aux abords du Puy de Dôme.
La grimpette se passe sans encombre sauf que le sentier est noir de monde... Jamais vu ça, c'est impressionnant, on se croirait sur les Champs Elysées au premier jour des soldes de printemps.

































De retour en bas, on a un p'tit creux, on s'attable à l'auberge et on dévore un croque monsieur.











Puis comme on a encore du temps devant nous, on  roule en direction du village de Laschamps, point de départ d'un agréable chemin de randonnée qui passe aux pieds des Puys de Lassolas et de la Vache. Nous ferons demi tour environ 1 km. avant d'arriver devant les deux volcans aux cratères égueulés. Je voulais faire voir à Diane et Paul le lieu où Raël est rentré en contact pour la première fois avec E.T.... Hé ben, c'est manqué. Dommage tant pis, ça sera pour une prochaine.
Ce soir, on soupe chez ma Maman qui nous a fait des ris de veaux.

11 Août
Aujourd'hui, on a de la route à faire. on part dans le département du Lot visiter Rocamadour. 225 km. presque tout de l'autoroute, encore la fameuse A89. On arrive vers midi. on se stationne dans le vaste parking en contrebas de la cité et on prend le petit train qui nous dépose quelques dizaines de mètres derrière les portes fortifiées. Le Mont St. Michel terrestre, comme on l'appelle est envahi de touristes de tous pays. Nous nous mettons en recherche de resto. au bout d'une dizaine de minutes, nous voici attablés à une terrasse ombragée. On prend tous le plat du jour à 9.50 €, cuisse de canard confit, frites et un demi litre de rouge (pour tous, le demi de rouge).

Ensuite, visite de la cité.
 Ha ben calice !!! Mème icite on parle du Québec.




 On termine la visite de Rocamadour par les remparts qui sont situés tout au sommet de la cité. La vue est impressionnante et magnifique.
Comme le gouffre de Padirac n'est qu'à une dizaine de km. de là, nous nous y rendons. nous prenons la file d'attente sous un soleil de plomb. Heureusement, il y a quelques arbres pour nous apporter un peu d'ombre.
Après un peu plus d'une heure quarante cinq d'attente, nous entamons notre descente dans le gouffre. il y a dans les 500 et quelques marches, mais également des ascenseurs, nous prenons les escaliers.
Padirac, c'est quelque chose de magique.


Lorsqu'on pénètre dans la caverne, les photos ne sont pas autorisées, je vous invite donc à cliquer ce lien qui vous amènera  sur une page Google remplie des clichés de cette merveille naturelle.
Lorsque nous retrouvons le soleil, il est déjà 19h00, et nous avons faim. Une terrasse accueillante, juste à côté du parking où se trouve la M3, s'offre à nous. Pizzas végé pour les filles, pizza 4 fromages pour Paul, Salade de gésiers de canards confits et magrets fumés pour moi. Service rapide mais pour payer, même scénario qu'au Carré à Montpellier, Juste une petite fille pour assurer le service, la terrasse se remplie très rapidement et la pauvre est totalement débordée. Bref  45 minutes avant de pouvoir prendre la route.
Pendant la plus grosse partie du trajet, je suis le seul à rester éveillé (heureusement, je conduis).
C'est vers minuit que nous arrivons à Chamalières.

12 Août
Matinée tranquille, vers 11h30 on file sur Murol, on trouve une petite terrasse sympa dans la vielle cité médiévale et on mange un morceau avant d'aller randonner dans la vallée de Chaudefour.






La cascade de la biche



13 Août
Hé oui, déjà la dernière journée. Le soleil est toujours au rendez-vous et nous reprenons la direction du massif du Sancy.
Pour la dernière,  pique-nique et plage au lac Chambon.
Nous arrivons vers 11h00 et nous installons à une place ombragée.
Pour le moment, il n'y a pas encore beaucoup de monde.
Au menu, taboulé, carottes râpées, jambon, rillettes d'oie et bière pour les hommes (hé hé).
Vers les 15h00, alors que les filles sont occupées à se faire dorer, avec Paul, nous faisons le tour du lac.

 vers 16h00, nous redescendons. Nous nous arrêtons à Royat dans un petit parking et, à pieds, nous empruntons une pente très abrupte bordée d'une rampe de métal pour nous rendre au Moulin des Pierres, une charmante petite crêperie où nous avons décidé de prendre une coupe glacée cochonne. Alors que nous sommes dans cette fameuse descente vraiment très abrupte, Diane nous dit :
- Ha, ça a été aménagé pour les handicapés. Éclats de rire de tout le monde. Si vous voyez la pente, pour la descendre, un fauteuil à roues aurait intérêt à posséder des sacrés freins à disques et pour la monter, la personne handicapée devrait avoir des bras aussi puissants que ceux de Hulk.

Ils ont mangé leur coupes tellement vite, que j'ai pas eu le temps de les photographier.

Retour Chez nous, dernier souper tous ensemble, du poulet au gingembre et au lit, demain Diane et Paul partent, ça a passé tellement vite.