Le jour fatidique est arrivé, les meilleures choses ont une fin... hélas.
Au moins, on partira avec le soleil, c'est toujours moins triste que de faire ses adieux sous un ciel grisâtre et pluvieux.
Notre dernier p'tit déj. se compose de produits typiques du Québec, toasts à la tire et au beurre d'érable.
Un peu plus tard, nous prenons notre dernier déjeuner sur le sol Québécois, chez Marc et Jacinthe. Diane, Yvon, Doris, Rachel et belle maman sont de la partie.
Après le repas et un petit moment relax pour Marc-André, c'est les embrassades et le départ.
Le voyage jusqu'à l'aéroport, se passe bien, Marc et Jacinthe qui nous déposent devant "les départs", vont passer la soirée à Montréal chez des amis.
Avec Lucie, nous enregistrons nos bagages.
Ma valise dépasse le poids autorisé de 2 Kg. Total, surcoût de 30 $, 15 $ du kilo supplémentaire, c'est de l'escroquerie pure et dure.
Ensuite, nous nous mettons en quête d'un endroit pour nous restaurer.
- Hé !!! T'as vu, y a un St. Hubert, ça fait longtemps que j'en ai pas mangé me dit Lucie, j'ai le goût.
Bon, moi, c'est pas ce que j'espérais manger, mais qu'est ce que je f'rais pas pour ma blonde.
On se commande chacun une cuisse de poulet, des frites, une salade de choux et un 7Up. Le black qui nous répond au comptoir est à peine audible, à se demander s'il a pas une grave maladie du larynx, et en plus, il a une face de boeuf, vraiment pas aimable, vraiment désagréable d'être servi dans ces conditions.
Bon, une fois nos plateaux en mains, y faut qu'on trouve une place pour bouffer, pas évident..., y a plein de monde. Lucie avise une table libre, on fonce s'assoir et on commence notre "festin".
- Beurk !!! C'est vraiment pas bon leur 7Up, y doivent le couper avec de l'eau me dit Lucie.
A mon tour, je bois... Effectivement, ça goûte le chiotte, s'il coupe leur 7Up avec de l'eau, ça doit être de l'eau croupie. En tous cas, le St. Hub de Dorval est désormais dans notre liste noire.
Nous passons les portes d'embarquement. on va faire quelques emplettes dans un duty free, on va repérer notre porte d'embarquement et on va dans un petit bar, prendre un verre en attendant l'heure du départ.
Une fois passer les portes d'embarquement, tous les commerces sont sans taxe, c'est bien, c'est même très bien, sauf que 18 $ pour un Perrier et une bière pression, bonjour l'arnaque... Enfin...
On embarque sans trop de retard (pour une fois), on décolle.
Avec Lucie, nous refusons le plateau repas que nous propose l'hôtesse, manger de la merde, ça va un moment...
Sur Air Transat, la bouffe est vraiment infâme, j'oserais même pas la donner à un chien, de toutes façons, je suis même pas sûr qu'il en voudrait.
A part ça, le voyage se passe bien, la nuit est courte et nous somme déjà le
8 Mars.
A Roissy CDG, nous sommes accueillis par un froid glacial accentué par un vent violent.
Les formalités douanières se passent comme d'hab, c'est à dire rapidement et sans soucis. nous récupérons nos bagages sans aucune attente et nous nous dirigeons ver le comptoir SNCF pour acheter nos billets de train puis nous filons acheter nos billets de bus pour nous rendre à la gare de Lyon.
Après une demie heure d'attente, nous nous asseyons au chaud dans un bus navette Air France.
Les places assises offrent un espace vital des plus réduit mais bon, le trajet ne dure qu'environ 45 min.
A la Gare de Lyon, nous allons nous chercher des sandwiches et un gros 10 min plus tard, nous sommes à nos places, dans notre wagon.
A peu prêt 3 h 30 plus tard, nous voilà à Clermont. Nous prenons un taxi et 5 à 6 min plus tard, nous sommes à nouveau dans nos pénates. Fin du voyage, demain, je reprends le boulot... de nuit.
Lucie reprendra jeudi.